Présence des presonnages historiques dans L’espoir et Sierra de Teruel.
Cet article se propose d’analyser certains des membres de l’escadrille España (puis Malraux), leur évolution et surtout leur présence en tant que personnages dans le roman L’espoir et le film Sierra de Teruel[i]. Un tableau explicatif est fourni à la fin.
Avant d’analyser les deux périodes clairement différenciées par la présence ou l’absence de mercenaires, un premier paragraphe consacré à l’auteur s’impose.
Bien entendu, le personnage principal de toute cette histoire est Malraux lui-même, dont la biographie pendant la guerre civile est décrite en détail tout au long du site web. En ce qui concerne le roman, il a reflété sa propre personnalité dans un jeu kaléidoscopique qui comprend plusieurs personnages. Selon José María Fernández Cardo[ii], dans l’introduction de l’édition espagnole de L’espoir, Cátedra, que nous utilisons, Malraux se présente à travers trois personnalités principales : Magnin, García et Scali.
Magnin est la réplique de Malraux en tant que promoteur et chef de l’escadrille, et que dans le film sera le commandant Peña, signifiant le désir d’organisation, de gestion efficace. García[iii], chef de l’information militaire, ethnologue et intellectuel, est celui qui réalise et exprime la nécessité de passer de l’illusion lyrique initiale, spontanée et désordonnée, à une praxis organisée et disciplinée. Enfin, comme García sans présence dans Sierra de Teruel, Scali est le journaliste et l’expert en art qui évoluera vers un rejet de l’intransigeance du parti communiste, comme le fera Malraux des années plus tard.
1.- PREMIÈRE ÉTAPE : (août-octobre 1936)
Bien que des pilotes, des membres d’équipage et des mécaniciens volontaires aient été recherchés dès le départ, la hâte des premiers temps a obligé à recruter aussi ceux qui s’engageaient en échange d’un salaire et d’une assurance-vie. Selon Hugh Thomas[iv], l’un des principaux responsables du recrutement, avec Malraux, est Lucien Bossoutrot[v] (1890-1956), élu député en 1936 du parti radical-socialiste du Front populaire, et président de la commission aéronautique de la Chambre des députés. Il jouissait d’un grand prestige en tant qu’aviateur, ayant battu plusieurs records du monde de distance, de vitesse et de durée. Il semble qu’il ait également servi d’agent d’assurance pour les contrats des équipages gagnés par Malraux. On le retrouve également dans l’histoire turbulente, déjà parue dans VISORHISTORIA, d’un complot de guerre bactériologique qui visait également Max Aub[vi]. De son côté, Malraux est en contact avec Martín Luna, agent de liaison avec le ministère de l’Air espagnol, et Corpus Barga, intellectuel de confiance du gouvernement républicain. À l’ambassade, y compris dans sa maison de la rue du Bac[vii], avec l’aide de sa femme Clara, des candidats sont interviewés, des contrats sont rédigés, avec une activité fébrile qui s’accélère avec la nouvelle de la négociation de la honteuse Non-Intervention[viii].
Dans les contrats signés, il y avait deux considérations distinctes[ix] : la politique, avec un salaire mensuel raisonnable d’environ 5 000 francs, et la commerciale, ou mercenaire, avec des montants plus élevés, qui pouvaient atteindre 50 000 pesetas. Sachant que le taux de change à l’époque était d’environ 48 pesetas pour 100 francs, la différence était d’environ 1/20[x] . Les assurances gérées par Bossoutrot allaient de 200 000 à 500 000 francs. Ce chiffre apparaît d’ailleurs dans le roman autobiographique de Paul Nothomb, l’un des futurs membres de l’escadrille[xi] : «Je vous disais donc, camarade, que le gouvernement espagnol offre aux aviateurs étrangers une assurance-vie d’un million de pesetas». Les contrats, valables un mois et renouvelables, précisent qu’ils doivent se mettre à la disposition du gouvernement espagnol, tant sur le territoire espagnol que sur le territoire français (voir image).
L’un des premiers à s’engager est Abel Guidez, imposé par le ministère français de l’Air. Jean Darry, pilote mercenaire et héros expérimenté de la Première Guerre mondiale, est également présent dès le début. À leurs côtés, François Bourgeois, pilote, passeur d’immigrés et d’alcool au Canada, qui a inspiré le personnage de Leclerc dans le roman L’espoir mais n’apparaît pas dans le film, se distingue par sa biographie.
Dans cette première étape, le personnel de l’escadrille espagnole se compose de 22 Français, 2 Espagnols, 5 Italiens, 1 Russe, 1 Tchèque et 1 Belge[xii]. Leurs rôles étaient les suivants : 17 pilotes, 1 bombardier, 3 mitrailleurs, 5 mécaniciens et 6 autres personnes non identifiées. Voyons quels sont ceux dont on peut retrouver la trace dans les publications ultérieures, tant de Malraux que de ses biographes ou des auteurs qui ont partagé avec lui l’aventure espagnole.
1.B.- LES PERSONNAGES DANS LE ROMAN/FILM.
Parmi les acteurs de cette première étape qui apparaissent dans les récits de Malraux, on peut citer Giordano Viezzoli[xiii], volontaire italien membre de Giustizia e Libertà, mort dans l’opération du 30 septembre. Il apparaît dans L’espoir[xiv] , mais seulement sous le nom de Marcelino, alors que dans la séquence II de Sierra de Teruel [xv], le nom de famille Marcelino Rivelli est ajouté. C’est curieux ce changement de nom, ce qui n’est pas le cas pour un autre personnage présent dans le roman et le film : l’Allemand Schreiner. Le volontaire allemand, en raison de ses problèmes de vue, doit renoncer à son poste de pilote, qui est repris par Marcelino. Il est décrit dans L’espoir comme un «petit loup nerveux, au nez pointu et aux yeux durs, ancien commandant en second de l’escadrille de Richthofen»[xvi]. Dans Sierra de Teruel, la séquence XXV[xvii] reproduit presque textuellement le même dialogue que dans le roman[xviii]. Toujours dans l’œuvre de Nothomb, on raconte la tentative ratée de Schreiner en tant que pilote, qui finit par s’écraser, mais sans mentionner son nom, bien que des détails identiques soient donnés[xix] : «Six victoires approuvées. En 17, il faisait partie de l’escadrille de Richthofen». Je n’ai cependant pas pu identifier le personnage historique en question. Selon Thornberry, il n’y avait pas d’Allemand dans l’escadron[xx]. Lors de l’événement relaté dans le film, le crash d’un Potez dans la Sierra de Teruel, les mitrailleurs Maréchal, Combébias et Croixiaux, deux Français et un Belge, ont été blessés. Un seul indice pourrait être la référence à un pilote allemand, Hanz, qu’un site web d’analyse de films déclare[xxi] : «Parmi ses influences, il y a la mort d’un personnage qui se trouve être basé sur le pilote allemand Hanz, qui a combattu avec Richthofen». Cependant, dans la liste détaillée (mais non complète) de Thornberry, un Hantz apparaît, ce qui indique qu’il s’agissait d’un pilote mercenaire français, alsacien. Le 1er ou le 2 septembre, son Nieuport fut abattu dans le secteur de Madrid par les Fiat de l’escadrille Vicente, et il fut tué.
Incorporé déjà entrée cette étape, en septembre 1936, il faut souligner la figure de Paul Nothomb, qui dans le roman et le film prendra le nom d’Attignies. Nommé commissaire politique de l’escadrille à la mort de Marcelino, il y reste jusqu’à la dernière opération, en février 1937, où il est blessé au pied. Ses mémoires[xxii] sont un lien important pour la compréhension de ces mois de lutte et de camaraderie. Sur le site web, nous proposons même un lien vers une interview de Jordi Amat[xxiii]. Paul Nothomb a semé la confusion parmi certains historiens[xxiv] en utilisant deux pseudonymes. Il l’explique lui-même[xxv] : «Envoyé à Madrid par le Parti communiste belge, il se faisait appeler Bernier ; après la dernière guerre et sa rupture avec le Parti communiste, il adopta le pseudonyme de Julien Segnaire, en souvenir de son séjour à La Señera». Puis, sur une photo, il s’identifie comme «Bernier, c’est moi». Ce jeu confondra quelques historiens réputés, comme Thornberry lui-même, qui ne mentionne pas du tout le nom de famille de Nothomb, puisque dans son excellente liste des membres de l’escadrille, il le cite sous le nom de Bernier, Paul (nom de plume : Julien Segnaire).
Bien qu’il n’y ait pas de grand parallèle entre le roman et la réalité, nous pourrions mentionner le pilote de confiance de Malraux, Abel Guidez, le meilleur pilote de l’escadrille, qui était déjà à Barcelone pour accueillir les premiers avions achetés avec la collaboration de Malraux pendant les premiers jours d’août 1936, et que, en raison de sa relation, nous pourrions comparer au capitaine Muñoz de Sierra de Teruel, interprété par Andrés Mejuto. Cependant, Guidez n’est pas le pilote de l’avion qui s’est écrasé à Valdelinares, qui était en réalité Bourgeois (2ème)-Langlois, que nous avons déjà analysé.
1.C.- LES OPÉRATIONS DE LA PREMIÈRE ÉTAPE :
Les plus importantes sont [xxvi]:
15-8-1936 : Deux avions de reconnaissance italiens sont abattus.
28-8-1936 : Abattage d’un Bréguet franquiste près de Talavera.
1/2 -9-1936 : Bombardement de la colonne Yagüe qui avance de Talavera vers Tolède.
1-9-1936 : Attaque d’un aérodrome clandestin dans la région d’Olmedo (grâce aux informations fournies par un paysan de la région). Ils détruisent quatre Junkers 52 et un dépôt de carburant. Ils sont poursuivis, mais les Heinkels allemands refusent le combat à l’arrivée des chasseurs républicains.
30-9-1936 : Un Potez de l’escadrille est abattu par des Fiats franquistes dans la Sierra de Teruel. Trois sont tués (dont Viezzoli) et plusieurs sont blessés. Seul le pilote Deshuis est indemne.
2.- DEUXIÈME ÉTAPE : (novembre 1936-février 1937)
Après quelques expériences négatives avec les mercenaires, mal vus par le reste de l’armée républicaine, notamment par les communistes, Malraux profite de l’arrivée de l’escadrille à la base des Brigades internationales d’Albacete pour recruter de nouveaux membres pour son équipe.
Dans cette deuxième phase, il ne reste plus que trois mercenaires (les Français Bourne, Carraz et Serre). Les nationalités sont les suivantes : 33 Français, 2 Belges, 2 Italiens et Yougoslaves, ainsi qu’un Algérien (Belaïdi), un Indonésien et un Tchèque. Parmi eux, 15 étaient pilotes, 13 mitrailleurs et 11 mécaniciens.
2.B.- PERSONNAGES DU ROMAN/FILM :
Tout d’abord, il convient de mentionner un personnage conflictuel qui, à la suite d’une insubordination, a été renvoyé par Malraux de l’escadrille. Il s’agit du pilote communiste Bourgeois, qui apparaît dans L’espoir sous le nom de Leclerc, et dont la carrière antérieure de contrebandier et l’attitude négative à l’égard de l’escadrille sont longuement détaillées. Bien entendu, Malraux ne songea pas à l’inclure dans Sierra de Teruel, car il s’agissait de diffuser les vertus tant de la République espagnole que des volontaires internationaux qui se battaient pour elle. Il y a peut-être une confusion sur ce personnage, car il y avait deux Bourgeois: François, qui avait passé des émigrés chinois au Canada et qui faisait de la contrebande d’alcool aux Etats-Unis, que le biographe de Malraux décrit comme trapu et peu loquace[xxvii], bien que très habile pilote, et qui fut exclu de l’escadrille à la fin du mois d’octobre 1936. Nous ne connaissons pas le nom du second Bourgeois, mais le livre de Thornberry indique qu’il était le second pilote du Potez N qui s’est écrasé près de Valdelinares, où il a été blessé[xxviii].
Un autre personnage important est Jean Belaïdi[xxix], dont le nom dans L’espoir est Saidi, ainsi que dans sa brève apparition (jouée par Serafín Ferro[xxx]) dans la séquence XXVI de Sierra de Teruel[xxxi]. Selon Nothomb, Malraux l’aimait beaucoup et regrettait sa mort, au point de donner son nom à l’un des rares Potez restants (le P)[xxxii].
Appartenant également à la deuxième phase du recrutement des volontaires, Marcel Florein, qui dans le roman et le film prend le nom de Pujol (peut-être en raison de la demande de la Seconde République d’inclure des noms hispaniques), est également présent dans l’œuvre de Malraux. Florein était le pilote du
Potez Ñ qui s’est écrasé dans les montagnes et a été le seul à s’en sortir indemne[xxxiii]. C’est d’ailleurs lui qui est allé chercher du secours dans les environs. Son rôle est d’autant plus appréciable si l’on tient compte des plans non filmés (ou du moins non mis en scène) du film, dans lesquels, agité, il cherche à savoir de quel côté se trouvent les premiers villageois qu’il rencontre. Il demande : «Quel est le syndicat qui commande ici ? Ce à quoi un jeune homme répond : «UGT». Pujol se dit : «C’est en train de se passer»[xxxiv]. Bien sûr, il y a des divergences, car ce sont Pujol et Márquez (Florein et Maréchal) qui sont les protagonistes de la scène, bien qu’en réalité, ce dernier n’ait pas pu faire grand-chose, son visage ayant été brisé.
Ce dernier, Raymond Maréchal, dans le roman Gardet et dans le film Márquez, était très proche de Malraux. Personnage élégant et séduisant, lorsqu’il voit son visage défiguré par l’accident, il tente de se suicider, ce que son pilote Florein empêche. Admis à l’hôpital de Valence, lorsque Malraux voit la jambe d’un autre membre de l’équipage, Taillefer, amputée, les emmène tous les deux en France pour les soigner. Maréchal est ensuite resté aux côtés de Malraux pendant le tournage du film[xxxv], en lui rendant quelques-unes des photographies laissées de ses travaux. Il est mort en combattant les nazis dans la résistance corrézienne en 1944[xxxvi].
Le résumé des victimes de l’avion abattu le 27 décembre 1936 dans la Sierra de Teruel se trouve dans le roman L’espoir : « -Gardet est grièvement blessé : on craint pour ses yeux. Taillefer a la jambe cassée en trois endroits. Mireaux, quatre balles dans le bras. Scali, une balle explosive dans le pied. Langlois et moi, plus ou moins bien »[xxxvii]. Cela a permis d’identifier les noms des personnages historiques et fictifs.
2.C.- LES OPÉRATIONS DE LA DEUXIÈME ÉTAPE[xxxviii] :
27.12.1936 : Un Potez (le N), attaqué par des Heinkels, s’écrase dans les montagnes près de Mora de Rubielos, sur le front de Teruel.
Le même jour, le Potez S, piloté par Jean Darry, s’écrase au décollage. Il n’y a pas de victimes, mais Malraux, qui s’y trouvait, ne peut participer à l’attaque de Teruel.
11.2.1937. Le Potez B est attaqué par des Fiat rebelles alors qu’il couvre l’exode de Malaga vers Almeria[xxxix]. Il s’écrase dans la région de Castel de Ferro (Grenade). Le second pilote, Stolk, est tué.
3.- TABLEAU RÉCAPITULATIF DES PERSONNES CITÉES :
EN REALITÉ | L’ESPOIR | SIERRA DE TERUEL | LE RANÇON -NOTHOMB |
Malraux | Magnin | Peña | Réaux |
Nothomb /Segnaire | Attignies | Attignies | Atrier |
Raymond Maréchal | Gardet | Márquez | |
Marcel Florein | Pujol | Pujol | |
Jean Belaïdi | Saidi | Saidi | |
Abel Guidez | Muñoz (¿?) | ||
Mercery | Mercery | ||
Hantz (?) | Schreiner | Schreiner. | Sans citer le nom. |
Soukoff | Pol | ||
François Bourgeois | Leclerc | ||
Bourgeois (2ª etapa) | Langlois | Muñoz (¿?) | |
Taillefer | Taillefer |
—————————————-
[i] C’est important l’étude de MOATTI, Christiane. LES PERSONNAGES DE «L’ESPOIR» OU LES HOMMES «MATIÈRE DES INCENDIES» DE L’HISTOIRE. Revue d’Histoire Littéraire de la France. Mars-avril 1981. Année 81, n° 2 (numéro entièrement consacré à MALRAUX) Pages 190-212.
[ii] MALRAUX, André (1995). La esperanza. Madrid, Ed. Cátedra. Page 68
[iii] BOCHET, Marc (1996). L’espoir de Malraux. Paris, Repères Hachette. Página 50.
[iv] THOMAS, Hugh (1978) La Guerra civil española. Barcelona, Grijalbo. Page 297
[v] https://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/bio/(num_dept)/998
[vi] https://www.visorhistoria.com/max-aub-espia-resumen-y-conclusiones/
[vii] CATE, Curtis. (1994). Malraux. Paris, Ed. Flammarion. Página 293.
[viii] GRELLET, Gilbert. (2017) Un verano imperdonable. Madrid, Guillermo Escolar.
[ix] TODD, Olivier. (2001) André Malraux, une vie. Paris, Gallimard. Página 228.
[x] https://www.bde.es/f/webbde/SES/Secciones/Publicaciones/PublicacionesSeriadas/DocumentosTrabajo/90/Fich/dt_9011.pdf.
[xi] NOTHOMB, Paul (2005) El silencio del aviador. Madrid, El funambulista. Page 24. (Version française: La rançon)
[xii] THORNBERRY, Robert S. (1977) André Malraux et l’Espagne. Ginebra, Lib. Droz. Page 210.
[xiii] https://www.visorhistoria.com/secuencia-ii-1-viezzoli/
[xiv] MALRAUX, André (1996). L’espoir. Paris, Gallimard. Page 93.
[xv] Sierra de Teruel, cincuenta años de esperanza. Archivos de la Filmoteca. Nº 3. 1989. Valencia, Filmoteca de la Generalitat Valenciana. Página 54
[xvi] MALRAUX (1996). Page 85.
[xvii] Archivos de la Filmoteca (1989). Página 114.
[xviii] MALRAUX (1996). Page 85.
[xix] NOTHOMB (2005). Pages 26 et ss.
[xx] Thornberry (214) cite quelques noms de «mécaniciens» tirés d’un album de Segnaire/Nothomb, sans plus d’informations, et certainement pas de pilotes ou de mitrailleurs, rôles qui pourraient être attribués à ce Schreiner.
[xxi] https://historiadelcine2019.wordpress.com/2019/02/20/la-sierra-de-teruel/
[xxii] Les deux ouvrages de Nothomb cités dans ces notes. El silencio del aviador / La raoçon et Malraux en Espagne (avec de nombreuses photographies inédites).
[xxiii] https://www.youtube.com/watch?v=UQFpBBcioVA
[xxiv] THORNBERRY (1977): Página 211.
[xxv] NOTHOMB, Paul (2001) Malraux en España. Barcelona, Edhasa. Page 21
[xxvi] THORNBERRY (1977). Página 215
[xxvii] TODD (2001) Página 243 (dans la note 26, nous indique l’existence de deux Bourgeois).
[xxviii] THORNBERRY (1977) Página 216.
[xxix] Récemment, la cinéaste égyptienne Amal Ramsis a réalisé un documentaire sur les Arabes qui ont combattu aux côtés de la République, un millier d’entre eux, avec un focus particulier sur un Palestinien, et dans lequel Jean Belaïdi est également mentionné comme compagnon de ce dernier. («Vous venez de loin» (2019) https://www.youtube.com/watch?v=LsLEORLJqOw.
[xxx] https://www.visorhistoria.com/el-deseo-truncado-serafin/
[xxxi] Archivos de la Filmoteca (1989). Page 116.
[xxxii] NOTHOMB (2001). Page 132
[xxxiii] NOTHOMB (2001) Página 124
[xxxiv] MALRAUX (1967). Sierra de Teruel. Mexique, Ed. Era. Page 134 : Le dialogue entre Gardet et le paysan est presque identique à celui du roman : MALRAUX (1996). Page 567.
[xxxv] TODD (2001). Page 282
[xxxvi] NOTHOMB (2001) Página 134
[xxxvii] MALRAUX (1996). Page 559.
[xxxviii] THORNBERRY (1977). Página 216
[xxxix] https://www.visorhistoria.com/la-desbanda-y-la-escuadrilla-malraux/